in memoriam Solange LIBERT (18.01.1925 - 18.01.2023) : La Doyenne est morte. Vive le Doyen.

Publié le par Nikozitambirwa

#Janvier2023
« Janvier fait souvent la faute,
et elle est reprochée à mars. »

Pour ceux qui savent lire dans les étoiles, il y a des signes qui ne trompent pas. Il suffit d'ouvrir les yeux, ou, mieux encore, Antoine de Saint-Exupéry ne me contredira pas, d'ouvrir son cœur tant il est vrai que : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux » (dixit Saint-Exupéry).
Il y a trois jours, le mardi 17 janvier 2023, la Doyenne, Sœur André, dite aussi Hermana André, née Lucile RANDON le 11 février 1904 à Alès dans le Gard (30), est décédée à Toulon dans le Var (83) à l'âge de 118 ans. Elle était devenue, à trente ans, une religieuse vincentienne (fille de la Charité), à son
entrée dans les ordres de Saint-Vincent-de-Paul. Fille de Paul Randon, instituteur à l'école primaire supérieure de la ville, né le 17 juin 1866 à Sainte-Croix-Vallée-Française en Lozère, et d'Alphonsine Delphine Yéta Soutoul, née le 27 mars 1869 à Cros dans le Gard (30), Sœur André, Hermana André, née Lucile RANDON, aura successivement été, jusqu'à sa mort, officiellement la doyenne des Français depuis le 19 octobre 2017, la doyenne des Européens depuis le 18 juin 2019 et la doyenne de l'humanité depuis le 19 avril 2022, date de la mort de la Japonaise Kane Tanaka. Le lendemain, ce mercredi 18 janvier 2023, Pol LAFFUT & HEERWEGH et Benoît JEANMART, 64, Avenue d'Alost, 5580 Rochefort en Belgique, m'annonce le décès de la Belge Solange LIBERT (°18.01.1925 - †18.01.2023), veuve de Monsieur Georges JACQUEMIN, domiciliée à Baillonville (5377), née à Tellin (6927) le dimanche 18 janvier 1925, décédée à Baillonville (5377) le mercredi 18 janvier 2023 à l'âge de 98 ans. Elle était donc, de 20 ans la cadette de la Doyenne. Mon cœur me suggère néanmoins de m'arrêter à certaines autres dates et à certains autres chiffres.

  1. 83 comme la Saint-Sulpice Sévère 1983 (29.01.1983), date sur laquelle je ne souhaite plus m'attarder ni m'appesantir. Je n'avais pas encore 24 ans. Je n'en avais que 23. N'insistons pas. Que Dieu ait l'âme de monsieur l'abbé Mathias GAHINDA, victime du génocide de 1994.
  2. 30 ans comme l'année 1989. Durant l'année académique 1988-1989, je, Murayi-Habimana Ildephonse, suis inscrit en 1ère licence de la Faculté de droit de l'Université Nationale du Rwanda. Parmi les cours obligatoires que je dois suivre durant cette année académique, figure en bonne place le Droit des assurances (3 crédits). Le professeur qui m'enseigne ce cours est un Belge : Hubert LIBERT. On se connaît déjà. L'année académique précédente (1987-1988), il m'avait enseigné le Droit des affaires (4 crédits) et, à l'examen, m'avait attribué la note de 20/20. Il ne m'avait pas oublié. Moi non plus. Le cours de droit des assurances démarre sur les chapeaux de roue. Hubert LIBERT nous fait passer l'examen et m'attribue encore une fois la note de 20/20. Convenez avec moi que ces deux notes étaient exceptionnelles. Ce sont des notes qui ne s'oublient pas. Et je ne les ai pas oubliées.
  3. Le 18 janvier 1999, je, Murayi-Habimana Ildephonse, Docteur en droit, suis engagé comme juriste contractuel (au grade équivalent à Conseiller adjoint) au Centre pour l'Egalité des Chances et la Lutte contre le Racisme. C'est mon tout premier boulot au Royaume de Belgique. C'est une date qui ne s'oublie pas, et je ne l'ai pas oubliée. Mais avant celle-ci, mon cœur me suggère de m'attarder et de m'appesantir sur une autre date antérieure.
  4. Le 29 janvier 1993, à la Saint-Sulpice Sévère, ma semaine qui n'avait été ponctuée, dans ma famille, que par des enterrements (celui de ma belle-soeur à la Saint-Ildephonse et celui de ma belle-mère le 26 janvier 1993) s'achève sur une naissance, celle de ma fille cadette, Solange UWERA, mon couteau suisse (10 ans jour pour jour après le 29 janvier 1983).

Uwera Solange, ma fille cadette, le 29 janvier 1996

Uwera Solange, ma fille cadette, le 29 janvier 1996

Moi-même Murayi-Habimana Ildephonse et Uwera Solange ma fille cadette le jour de son baptême en 1996

Moi-même Murayi-Habimana Ildephonse et Uwera Solange ma fille cadette le jour de son baptême en 1996

Uwera Solange, ma fille cadette, la prunelle de mes yeux, est née au moment où je, Murayi-Habimana Ildephonse, venais juste d'être nommé Doyen de la Faculté de droit de l'Université Nationale du Rwanda.
La fille du Doyen, ma fille, c'est elle, et elle seule, Uwera Solange (
Uwera, dans la langue de Gihanga = Blanc = Saint = Blanche = Sainte). Que faut-il en penser ?
Il était, dès le départ, inscrit dans les étoiles que je, Murayi-Habimana Ildephonse, Doyen, n'aurai qu'un seul couteau suisse irremplaçable qui se décline au féminin : ma fille, Uwera Solange, la fille du Doyen, la seule, l'unique, mon couteau suisse.
La sixième chanson de janvier 1993

M. Pokora - On est là (clip officiel)
Allez ! Bonne journée et puis aussi bonne chance.

Abatabizi bicwa no kutabimenya. 
Nikozitambirwa
#Janvier2023
« Janvier fait souvent la faute,
et elle est reprochée à mars. »

20.01.2023

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